Caribus n’est plus un mirage et ce, grâce au concours de plusieurs co-financeurs, sans lesquels le projet n’aurait vu le jour. La Cadema peut en effet compter sur 2 majors, L’Europe avec une enveloppe Feder de 34 millions et l’Etat, qui participe à hauteur de 32 millions, notamment au travers de son appel à projet « transport public et mobilité durable. À eux deux, ils comptabilisent 75% du financement de la 1ère tranche des travaux engagées depuis le premier trimestre 2022 et évalués à un montant de 86 millions d’euros. Le département n’a pas hésité à se joindre à ce projet inédit en concourant à hauteur de 5 millions d’euros.
Caribus intéresse et de nombreuses questions fusent. Comment allez-vous fluidifier la circulation tandis que Caribus va rajouter du trafic, avec des véhicules « grands formats » supplémentaires sur une voie dédiée pour certains tronçons sans augmenter le nombre de routes ? Que vont devenir les commerces situés sur le front de mer, tout va être rasé ? Quelles zones sont concernées par le projet ? Des croyances subsistent. Caribus, aurait pour horizon, 2060 pour certains et ne desservirait que Mamoudzou, pour d’autres. Et les parkings, 550 places seulement ?! Les taxis vont mourir. Et ceux du sud, on les prendra où ?
La CADEMA a mis en place depuis Juin dernier, une Commission Amiable de Règlement et d’Indemnisation pour préserver l’activité économique située aux abords des travaux liés au projet CARIBUS. En effet la CADEMA permet aux professionnels de solliciter une indemnisation amiable pour couvrir une partie de la perte subie du fait des travaux du projet CARIBUS, par une simple demande adressée au secrétariat de la CADEMA, via l’email dédié suivant : cari.caribus@cadema.yt
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