Le 7 novembre dernier, ce sont 7 conventions de préfinancement qui ont été conjointement signées par l’AFD représentée par Patricia AUBRAS, directrice régionale Océan Indien de l’AFD et la CADEMA, représentée par le président Rachadi SAINDOU. Cette cérémonie de signature officielle à laquelle la presse a été conviée a été l’occasion de rappeler l’importance des investissements en perspectives, la mobilisation engagée de tous les partenaires et le rôle de chacun dont l’AFD en précisant ses modalités d’intervention. Une véritable opportunité qui a permis de mettre une fois de plus en lumière certains aspects du projet auprès du grand public.
De cette matinée solennelle, restent les mots de Patricia AUBRAS, repris par la presse et qui soulignent le caractère « solide » du partenariat AFD-CADEMA.
Ainsi, ce partenariat de longue date prend aujourd’hui la forme d’une avance de trésorerie de 45 millions d’euros, soit des prêts courts termes, à horizon 3 ans, préfinançant ainsi 5 subventions européennes et une 6ème de l’Etat.
Ce qui permet de réaliser les travaux de la 1ère tranche du projet Caribus sans plus attendre.
L’AFD vient également renforcer les équipes de la Cadema par une mise à disposition d’un chef de projet expérimenté dans le domaine des transports urbains, permettant ainsi d’optimiser la coordination du projet Caribus.
Le président de la Cadema a rappelé le calendrier qui prévoit une première mise en service de la ligne 1 en 2024, une mise en service qui reste partielle puisqu’elle ne concerne que le tronçon Passamainty – rond-point Baobab.
Moins de véhicules en circulation suppose l’abandon progressif de la voiture au profit du transport collectif ou de modes alternatifs comme le co-voiturage ou les modes doux pour les petites distances.
L’opinion publique semble l’avoir compris mais le passage à l’acte reste compliqué bien qu’elle suggère une promotion plus accrue du covoiturage notamment durant ces périodes de travaux.
En effet, le covoiturage est aujourd’hui l’un des modes alternatifs les plus accessibles en attendant la mise en service du réseau. Comme toute chose, la conduite au changement nécessite du temps et de la pédagogie.
Toute amélioration de la circulation va certes bénéficier aux usagers mais ne manquera pas d’impacter directement ou indirectement et de manière positive l’ensemble des organisations maillant le territoire. Qu’il s’agisse d’entreprises, d’administrations ou de collectivités territoriales.
La problématique étant d’intérêt général, nous sommes tous concernés. Le large réseau de partenaires dont bénéficie Caribus est une opportunité sans précédent pour le territoire et offrira une caisse de résonnance efficace pour donner un maximum d’écho au projet.
L’information doit circuler auprès des usagers. Qu’ils prennent connaissances des alternatives possibles aujourd’hui et demain et leur suggérer les bons réflexes, les bons gestes.
Les premiers ambassadeurs du projet, les plus informés, élus, agents des collectivités endossent leur rôle de porte-parole.
Multiplier les actions significatives sur le terrain comme « une semaine de covoiturage », des défis « mobilité zéro carbone au centre-ville », et bien d’autres actions sont possibles, il s’agit d’aborder la problématique à l’échelle des quartiers voire une réflexion à l’échelle communautaire.
La Cadema intensifie son action à partir de janvier 2023 et compte sur son large spectre de partenaires pour porter le message, le plus loin possible. Une collaboration plus renforcée est en perspective.